« VOL DE CORBEAU. »

Invité

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PRÉSENTATION DE VOL DE CORBEAU.

Noms : ~~Petit Corbeau - Nuage de Corbeau -~~ Vol de Corbeau - ~~Étoile de Corbeau.~~
Surnom : Corbeau.
Âge : Cinquante lunes, soit quatre ans et deux mois.
Sexe : Mâle.
Clan : Clan de l'Ombre.
Rang : Guerrier.

Physique :

Vol de Corbeau est un guerrier que l'on ne qualifierait pas d'imposant, au premier coup d’œil. Mais tout dans son caractère et dans sa posture incitent les autres à ne pas lui chercher querelle. L'air farouche et peu avenant, il possède des yeux sombres habités par une lueur de démence, à vous en faire dresser les poils sur l'échine lorsque son regard se confronte au vôtre. Sa fourrure est d'un noir de geais, ce qui lui a d'ailleurs valu son nom. Vol de Corbeau. Noir comme cet oiseau. Et présage de malheur, possédant une aussi mauvaise réputation que ce dernier. Son corps est fin, mais ce guerrier n'est pas non plus dépossédé de muscles qui, lorsqu'il marche, roulent sous sa fourrure d'ébène, saillants, comme taillés dans le roc. Grâce à son physique que l'on pourrait qualifier d'avantageux, il est un très bon combattant mais aussi un chat taillé pour la course et pour la chasse, qui n'a aucun mal à se montrer rapide ou furtif. Je n'ai qu'une chose à vous dire à présent : prenez garde à vous.

Caractère :

En quelques mots, on peut dire que Vol de Corbeau est un solitaire dans l'âme, un chat mystérieux, à tendance dominatrice et manipulatrice. Il est bien difficile de décrire le caractère d'un personnage aussi complexe, mais je vais quand même vous le faire, puisque j'y suis contrainte.
Vol de Corbeau, est donc, en premier lieu, un personnage lunatique dont on ne sait que peu de choses sur lui. Il ne supporte que très peu ses congénères, qu'ils vivent en clan ou non. Je pense que vous l'aurez compris, ce chat est un asocial pur et dur qui a du mal à nouer des relations avec ses congénères, tels qu'ils soient, passant le plus clair de son temps dans la solitude la plus complète, à ruminer de noires pensées.
Vol de Corbeau n'est pas non plus quelqu'un de très bavard. Il parle peu, mais quand il se décide enfin à le faire, je puis vous assurer que ce n'est pas pour vous faire des fleurs. Sarcastique et moqueur, il se montrera le plus souvent blessant, lassant mais aussi provocant. Aussi arrogant que le reste, il n'hésitera pas à vous défier et à vous narguer, rien que pour le plaisir de vous voir sortir hors de vos gonds. Il prend cela comme un jeu, à vous de ne pas rentrer dedans. N’oublions pas non plus que ce chat est rancunier et qu’il se chargera bien de vous faire payer le prix de votre impertinence si vous avez un jour osé vous en prendre à lui, de quelles façons que ce soit. Il a une très bonne mémoire pour cela, n’en doutez pas.
Dominateur, il ne se laissera jamais marcher sur les pattes, que vous soyez plus fort, plus intelligent ou plus nombreux que lui. Sauf devant son chef, face auquel il courbe l'échine sans répliquer, évidemment. Enfin, si je peux vous donner un simple conseil, mais qui pourrait peut-être assurer votre survie, n’essayez pas d’adopter la même attitude que lui et de s’en prendre à sa personne, que ce soit physiquement ou verbalement. Il saurait riposter avec autant de violence et aurait bien vite fait de vous faire déguerpir.
Bien évidemment, Vol de Corbeau n’est pas intouchable, il y a des choses qu’il ne supporte pas et qu’il vous faudra découvrir pour le mettre à terre. Trouvez ses cordes sensibles et il sera à votre merci, bien qu’il soit trop fier pour l’avouer. Il ne laissera jamais ternir son image de chat féroce et impitoyable, même si sa vie en dépendait. Très peu osent l’approcher, encore moins osent l’affronter. D’autant plus que ce guerrier a un fort caractère, je pense que vous l’aurez remarqué, mais qu’il est en plus de tout impulsif. Sur un simple coup de tête, il pourrait vous bondir dessus, ou encore prendre une subite décision, sans raison apparente. Mais c’est ce trait de caractère qui lui donne le sentiment d’être libre, de n’appartenir qu’à lui-même, de n’obéir qu’à sa propre personne et à rien ni personne d’autre. En somme, de faire ce qu'il veut, alors que ce n'est pas vraiment le cas.
Cependant, Vol de Corbeau, bien qu’il soit froid, vil, et plus encore, peut parfois accorder sa confiance à quelques privilégiés, inexplicablement. Il faut s’y prendre avec tact, c’est juste ce que je peux vous dire, et ne pas trahir sa confiance auquel cas vous le regretterez amèrement. Il est rare que cela arrive, et pourtant, c’est déjà arrivé et cela arrivera encore. Qui sait, peut-être serait-ce vous qui, bientôt, partagerez une amitié infaillible avec lui. L’avenir nous le dira, pour l’heure nous n’en sommes pas encore là. Et, pour finir, je souhaiterai aussi vous dire que je fais partie de ces personnes qui croient qu’en tout être recèle une partie de bonté. Et je suis reste persuadée que c’est aussi le cas pour Vol de Corbeau, qui se cache derrière un masque et qui joue avec brio un rôle qui n’est pas le sien. Il possède un cœur, comme vous et moi, mais le sien est vide, dénué de sentiments et d’émotions. Il ne fait qu’obéir à ses pulsions, suivant son destin et ne se posant aucune autre question. Cela n’en vaut pas la peine, selon lui.

Goûts :

Vol de Corbeau apprécie le silence et la solitude, ses deux plus grands amis. La nuit, il se sent dans son élément tout comme dans les endroits lugubres qui hérisseraient les poils sur l'échine à n'importe quel autre chat. Mais, ce que Vol de Corbeau aime particulièrement, c'est la puanteur exécrable et nauséabonde qui se dégage des charniers et des marécages des terres de son clan. Il s'en est tellement imprégné que, à présent, cette odeur est sienne et il sent aussi mauvais que s'il s'était lui-même roulé dans un charnier. Mais il aime ça, aussi étrange que ça puisse vous paraître. Hormis cela, il n'aime pas particulièrement paresser, quoiqu'une sieste sous un arbre de temps à autre ne lui fait pas non plus de mal, il préfère courir, se dépenser ou brutaliser les autres. Son passe-temps favori reste néanmoins la chasse, moments où il se déplace à pas feutrés, caché dans les fourrés, le cœur battant à tout rompre, prêt à sauter sur sa proie.

Histoire :

La lumière d'hiver baignait la forêt verte, et les vifs rayons, traversant les branchages, illuminaient les environs d'une clarté d'émeraude. C'était comme si des milliers et des milliers de pierres précieuses telles que l'émeraude, d’une couleur verte, brillaient dans l'ombre des arbres. Et, sur le sol couvert de mauvaises herbes, se dessinaient de complexes motifs, insaisissables et tordus tels que des arabesques que recouvrait une neige froide et poudreuse, par endroits.
Au milieu de ces arbres, serpentant entre les troncs, trottait un chat, et pas n'importe lequel. Un chat à la fourrure d'ébène et luisante au soleil, sous laquelle l’on pouvait apercevoir de puissants muscles rouler. L'individu était de grande taille, pour son espèce, ses poils noirs l'accompagnant dans ses mouvements souples et légers, les muscles apparents sous ce corps finement ciselé. Il avançait ainsi, ses fines oreilles étant à l'affût du moindre bruit et ses yeux sombres balayant les environs du regard pour déceler le moindre mouvement dans les fourrés environnants.
Les ramures des arbres se faisaient de plus en plus espacées les unes des autres et les rayons lumineux du pâle soleil matinal illuminaient encore plus la forêt, éblouissant le félin qui devait plisser les yeux pour avancer. Arrivé à la lisière de la forêt, il s’arrêta, le souffle quelque peu accéléré par sa course matinale. De fines gouttes de sueur perlaient sur son magnifique pelage noir malgré le froid d'un hiver rude qui le saisit immédiatement lorsqu'il cessa de courir, dégoulinant le long de ses flancs et de ses membres. Poussant un profond soupir, exprimant sa fatigue et sa lassitude envers sa morne vie qui ne lui réservait pour l'instant aucune surprise, il s'engagea dans la forêt. Son refuge à lui.
Les sens du guerrier étaient aiguisés. Il n’eut pas de mal à percevoir l’odeur d’un autre félin, le vent l’apportant directement à ses narines largement évasées sous sa profonde et rapide respiration. Lentement et précautionneusement, il se déplaça de quelques mètres, désireux de ne pas se faire repérer de si tôt. Mais la raison pour laquelle le grand noir ne voulait pas que l’on s’en aperçoive était évidente, du moins à ses yeux. Il ne voulait pas trahir sa présence, pas tout de suite, alors qu’il pourrait avant toute chose prendre l’inconnu par surprise. D’autant plus que ce dernier ne portait pas l’odeur de son clan, et quiconque ne portait pas cette odeur était, aux yeux de Vol de Corbeau un ennemi. Une expression indéchiffrable se tailla sur le visage de marbre du félin impitoyable, accompagné d’un rictus et d’une lueur démoniaque à en glacer le sang de n'importe qui. Ses muscles tressaillaient à chaque pas qu’il faisait, le faisant vibrer de tout son long, une excitation débordante s’étant emparé de lui. Agile et bon chasseur, il aurait pu bondir sans crier garde sur celui qu’il considérait comme son ennemi, sans même avoir pu lui adresser la moindre parole et sans même avoir pu observer ses traits. Mais il ne le fit pas. Quelque chose le poussa à ne pas le faire. Il arqua son cou et plia ses pattes, essayant de se fondre dans les hautes herbes qui venaient caresser son corps luisant au pâle soleil d'hiver. Il s’agissait, et c’était sûrement incontestable, d’une dame féline à qui il aurait affaire, d’après l’odeur qui s’engouffrait dans son museau. Avec la volupté et la grâce propre à un félin, il bondit et atterrit avec légèreté sur ses quatre pattes. Il n'était qu'à quelques mètres d'elle. Son regard ne vrilla pas, il le soutint sans difficulté, un étrange sourire s'esquissant peu à peu sur son visage déterminé. Inquiétant. Il était obstiné et rien ne l'arrêterait ; Vol de Corbeau était comme cela : une fois qu'il voulait quelque chose, plus rien ne pourrait lui barrer la route et il ferait tout pour l'obtenir. Lentement, avec une délicatesse dont on ne l'aurait pas cru capable, il se rapprocha de l’individu, sans piper mot. Et soudain, tout lui revint en mémoire. Des bribes, des mots, des paroles. Des souvenirs. « Mère... ? » Il se sentit sur le point de défaillir. Il a reconnaissait, c'était bel et bien elle. Son odeur, ses yeux, sa prestance. Tout lui était familier, bien qu'il eut été trop jeune pour s'en souvenir lorsqu'il n'était qu'un chaton. Il se souvenait qu'il s'était réveillé un beau matin, découvrant avec stupeur, effroi et anxiété que ses parents avaient disparu. On lui avait raconté toutes sortes d'histoires plus invraisemblables les unes que les autres comme quoi ils étaient partis chasser mais qu'ils n'étaient jamais revenus. Or, au plus profond de lui-même, Vol de Corbeau avait toujours su qu'on lui avait menti. Depuis le point de départ. On avait tenté de lui faire gober n'importe quoi mais il n'avait pas marché dans leur petit jeu. Par « on », j'entends bien sûr sa famille d'adoption, qui avait accepté de se charger de lui après la disparition de ses véritables parents. Ainsi, durant toute son enfance, il s'était résigné à accepter le fait que ses parents étaient bel et bien disparus.
« Oui... Vol de Corbeau. » La voix de sa mère était onctueuse, délicate. Et cela l'irrita. Elle et ses manières, qu'elles aillent au diable ! « Pourquoi ? Pourquoi êtes-vous partis ? » Bien vite, la colère succéda à la stupéfaction dans l'esprit de Vol de Corbeau qui se mit à marcher de long en large pour se calmer, tentant de reprendre ses esprits. Tout ce temps, durant tout ce temps, il avait vécu dans la douleur et la mélancolie, lui, le chaton, et à présent le chat, abandonné de tous. Toute son enfance il avait été jaloux de voir les autres chatons vivre paisiblement avec leurs parents. Pour finalement découvrir quoi ? que ses parents l'avaient quitté car ils étaient en danger. En danger, entendez-vous ? Soit-disant menacés par un quelconque chef de clan.
Le félin noir émit un ricanement mauvais et darda sur sa mère ses prunelles sombres, lourdes de colère et de reproches. « Où est père ? » demanda t-il d'une voix menaçante. « Il... Il est mort. » Vol de Corbeau ne put digérer ces paroles qui l'horrifièrent, quoiqu'il n'en laissa rien paraître sur son visage de marbre. Il en voulait à sa mère de l'avoir privé d'une enfance des plus banales. Il en voulait à sa mère pour toutes les raisons du monde. Il en voulait à celle qu'il ne considérait désormais plus comme sa génitrice, décidant de couper tous les ponts avec elle. Il cracha à ses pattes, démontrant tout le respect qu'il lui vouait et se détourna d'elle, blessé mais aussi dévoré par la colère. Et jamais plus il ne la revit, après cela. La Mort avait peut-être décidé de s'en emparer, qui sait ?

Relations :

Froid et distant, Vol de Corbeau n'est pas du genre à avoir énormément de relations, qu'elles soient positives ou négatives. Malgré tout, je ne doute pas qu'il s'en fera bien plus vite que je ne le pense.

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DU CÔTÉ DU JOUEUR ...

Prénom : Manon.
Âge : 15 ans, bientôt 16 le 5 juillet.
PUF : Enëldrin ou Persée.
Comment as-tu découvert le forum ? Par Écho du Lendemain.
Que penses-tu de celui-ci ? Il est sublime. ♥
Codes du règlement : « Pomme de Rainette et Pomme d'Api. Tapis, Tapis gris. ♪ »
Autres : Me voici, me voilà. (a)